Je suis psychanalyste, membre de membre de l’association « Espace Analytique », et je reçois des adultes, des adolescents et des enfants en analyse ou en psychothérapie analytique.

Mon parcours s’est construit par une formation approfondie en psychanalyse et une pratique clinique régulière, dans le respect du cadre éthique et de la confidentialité. Je poursuis une formation continue et une supervision pour garantir la qualité de mon écoute et de mon accompagnement.

Chaque parcours est singulier, et je veille à ce que chacun trouve un espace où il puisse déposer ce qui l’encombre, à son rythme.

Ma pratique

La psychanalyse s’adresse à toute personne traversant des difficultés, répétant des situations douloureuses, ressentant de l’angoisse, des blocages ou des souffrances dans ses relations.

Elle offre un espace où la parole peut se déployer, dans un cadre stable, pour permettre de comprendre ce qui se joue et d’en dégager une liberté nouvelle.

Séances en présentiel ou téléconsultation
Personnes suivies
  • Le présentiel : une présence incarnée

Le corps comme support du transfert
La séance en cabinet permet de faire l’expérience d’une présence réelle, corporelle, qui n’est pas neutre dans le processus analytique. Le corps est porteur d’affects, de postures, de silences et de gestes qui participent au transfert. La mise en place de la séance — traverser la ville, entrer dans un lieu, s’asseoir ou s’allonger — produit déjà du symbolique.

Un lieu à part, un hors-champ
Le cabinet analytique n’est pas un décor neutre : c’est un espace transitionnel, un lieu séparé du quotidien, qui permet de déposer quelque chose dans un cadre stable, hors des sollicitations domestiques ou professionnelles. Cette séparation spatiale favorise la coupure nécessaire à l’émergence de la parole libre.

 

  • Le distanciel : une pratique possible et parfois nécessaire

Continuité du travail, même à distance
Le distanciel (par téléphone ou visioconférence) peut être un outil précieux pour assurer la continuité du processus dans certains contextes : éloignement géographique, empêchements ponctuels, contraintes professionnelles, problèmes de santé, etc. À condition que le cadre soit rigoureusement tenu, le travail analytique peut se poursuivre sans être vidé de sa substance.

Un effet de dépouillement et de concentration
Le distanciel, notamment par téléphone, renforce parfois l’intensité du travail en évacuant les éléments visuels et en concentrant l’attention sur la parole, les silences, la respiration. Ce mode peut convenir à certaines configurations psychiques, ou à certaines phases du travail.

En conclusion : ce qui prime, c’est le cadre et le transfert
Ce qui fait la valeur d’une séance psychanalytique, ce n’est pas le dispositif matériel, mais la solidité du cadre et la position du sujet vis-à-vis de ce qu’il engage dans cette adresse. Le choix du présentiel ou du distanciel doit toujours être pensé au cas par cas, en fonction de ce qui permet au sujet de parler, de désirer, et d’habiter ce lieu psychique qu’est la séance.

  • Des consultations individuelles pour adultes

Un travail de parole et d’élaboration
Les consultations individuelles pour adultes s’adressent à toute personne en proie à une souffrance, un mal-être diffus, une répétition douloureuse, ou simplement animée par une interrogation existentielle. Le cadre analytique offre un espace où la parole peut se déployer librement, sans jugement ni injonction, dans une écoute rigoureuse et singulière.

Une écoute de l’inconscient
La psychanalyse ne vise pas une simple "amélioration" des symptômes mais leur interprétation, dans la mesure où ils disent quelque chose du sujet à son insu. Elle accueille ce qui échappe au contrôle, ce qui résiste à la volonté, ce qui se répète dans la vie affective, professionnelle ou relationnelle. Le cadre (régularité, confidentialité, temporalité des séances) soutient l’émergence de l’inconscient, notamment à travers les associations libres, les lapsus, les rêves ou les silences.

Une adresse qui engage
Venir en séance, c’est adresser quelque chose à un autre — un analyste — et prendre la responsabilité de ce qui se dit, même si ce qui se dit parfois échappe. Ce mouvement d’adresse fonde le transfert, c’est-à-dire le lien affectif spécifique qui structure la cure et permet de déplier ce qui était jusque-là figé.

 

  • Des accompagnements pour adolescents

Une période charnière, entre rupture et transformation
L’adolescence est un moment de remaniement profond du sujet : transformations corporelles, quête identitaire, confrontation à la sexualité, conflits avec l’autorité, angoisses d’avenir, etc. Cette phase peut réveiller ou révéler des fragilités psychiques, des passages à l’acte, des inhibitions ou des souffrances diffuses.

Un cadre souple mais structurant
L’accompagnement psychanalytique de l’adolescent exige un cadre spécifique, à la fois suffisamment contenant pour rassurer, mais aussi assez souple pour permettre une mise en mouvement. Le lien transférentiel est souvent plus mobile, plus conflictuel, et demande une attention fine à la temporalité, au rythme des séances, et à la forme que prend la demande.

Un lieu pour dire, sans être évalué
L’adolescent est souvent pris dans des regards croisés (parental, scolaire, médical, social). L’espace analytique se distingue radicalement de ces lieux d’évaluation : il devient un lieu tiers, où la parole peut s’expérimenter autrement, dans une logique de sujet, et non de performance ou de conformité.

 

  • Des séances pour enfants avec un cadre adapté

Quand l’enfant parle autrement
Chez l’enfant, la parole ne passe pas toujours par les mots. Les symptômes — énurésie, troubles du sommeil, phobie scolaire, agitation, inhibition, etc. — parlent à la place du sujet, parfois à son insu et à celui de ses parents. Le jeu, le dessin, le récit imaginaire deviennent alors des médiations précieuses pour faire entendre quelque chose du désir de l’enfant.

Un cadre pensé pour l’enfant… et ses parents
Le cadre analytique est ici ajusté à l’enfant : fréquence, durée, présence ou non des parents selon les cas et l’âge. Le travail avec les parents est souvent nécessaire, non pas pour "expliquer" l’enfant, mais pour permettre un déploiement du processus. La fonction du cadre est de symboliser un lieu d’adresse, distinct de la famille, où l’enfant peut exister autrement.

Soutenir l’enfant dans sa position de sujet
La psychanalyse de l’enfant n’a pas pour objectif de "réparer" ni de "normaliser", mais de permettre à l’enfant de subjectiver ce qui lui arrive, d’inventer ses propres solutions, d’habiter son corps et sa parole de manière plus libre. L’analyste accueille la logique singulière de l’enfant - son mode de pensée, ses angoisses, ses inventions - sans vouloir l’interpréter trop vite ni plaquer un sens.